Le cinéma de Tietie007.

Le cinéma de Tietie007.

Western


IL ETAIT UNE FOIS DANS L'OUEST, SANS PAROLE.

 

Il était une fois dans l'Ouest fut longtemps à la 3eme place au Box-Office français, avec 14,8 millions de spectateurs. La particularité de ce western, est que la scène d'ouverture, de 6 minutes, se déploie sans dialogue, uniquement avec des bruits de la vie quotidienne : une mouche qui vole, une éolienne qui crisse, un train qui chouine et cet harmonica, avec sa mélodie envoûtante ! Cette scène d'ouverture tranche avec le cinéma d'aujourd'hui, qui se sent obligé de changer de plan toutes les secondes, pour ne pas ennuyer le spectateur juvénile et Leone  nous gratifie d'un plan séquence qui se termine par la mise à mort du western fordien, puisque Charles Bronson va envoyer 2 des acteurs fétiches du western américain, Jack Elam

 


 

et Woody Strode

 


 

au paradis des bad boys !

Une scène d'ouverture grandiose !

 



04/11/2022
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LE WESTERN CLASSIQUE AMERICAIN.


22/09/2022
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L'HOMME DES VALLEES PERDUES.


L'homme des vallées perdues (1953), evu sur Arte, hier,  un "surwestern" comme l'appelait André Bazin, car reprenant tous les paradigmes du "western classique":

- Eloge de la patrie.

- Eloge de la famille.

- Victoire des petits contre le gros propriétaire terrien, avec la figure maléfique du "tueur", interprété par Jack Palance, qui inspira Morris, dans Lucky Luke contre Phil Defer :

 


 

 

- Rédemption du héros, Shane, joué par Alan Ladd.

L'originalité de ce western est le point de vue de l'enfant, Jackie, joué par Brandon de Wilde. Un film qui avait marqué mon enfance ! La scène d'ouverture, très lyrique !

 



11/08/2018
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"FISTFUL OF DOLLARS" OU LA REVOLUTION SERGIO LEONE.

 

En 1964, "Pour une poignée de dollars" de Sergio Leone, sortait sur les écrans, inaugurant un nouveau genre qu'on allait nommer le "Western Spaghetti", made in Italy ! Film à petit budget, Leone s'inspirait d'un film d'Akira Kurosawa, Yojimbo et allait embaucher des acteurs peu connus comme un certain Clint Eastwood, que le film allait lancer.

 


 

L'histoire s'articule autour de l'opposition de 2 familles, les Baxter et les Rodos. Ces derniers prennent le visage de 2 frères, Ramon, interprété par Gian Maria Volonte,

 


 

et son frère, Esteban, joué par l'acteur autrichien Sieghardt Rupp.

 


 

Deux clans qui s'affrontent, avec "un homme sans nom", au cigarillo, qui les montent les uns contre les autres.

 


 

Mais au-delà de l'histoire, assez classique, c'est plutôt dans la manière de filmer, que Leone va révolutionner le genre "western". Le réalisateur initie une nouvelle grammaire cinématographique, avec une lenteur calculée et ses gros plans qui exacerbent les tensions,

 


 


 

accompagnés d'une musique, d'Ennio Morricone, qui fait partie intégrante de l'oeuvre ! 

Les seconds rôles, chez le grand Sergio, ont des trognes bien populaires, comme le croque-mort joué par Joseph Egger,

 


 

ou le tavernier, interprété par José Calvo.

 


 

Et puis il y a la belle Marianne Koch !

 


 

Dans le cinéma de Leone, les femmes y sont quasi-absentes, l'italien ne parasitant jamais ses histoires avec des histoires d'amour et refusant la "femme à sa fenêtre" qui peuplait les westerns américains. Ici, malgré tout, il y a la présence de Marisol, désirée par Gian Maria Volonte, jouée par Marianne Koch et ses yeux bleus, couleur des yeux qui fut toujours importante pour le réalisateur transalpin, qui prit Henry Fonda, entre autres, pour cela, dans Il était une fois dans l'Ouest.

Le succès de "Fistful of dollars" généra deux suites, "Pour quelques dollars de plus" et le cultissime "Le bon, la brute et le truand", les 3 films feront partie de "La trilogie du dollar".

 


 

 

 

 

 


16/04/2017
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APACHE DRUMS D'HUGO FREGONESE, 1951.

 

Apache Drums, sorti en France sous le titre "Quand les tambours s'arrêteront" est un des innombrables westerns qu'Hollywood sortait à la chaîne, dans les années 50 et qui ont peuplé mes soirées des seventies, gavés qu'on était de western, genre très familial avec une chrétienne morale, valorisant la famille et la loi, ce qui ne pouvait que convenir à la censure catholico-gaullienne. J'avais adoré cet Apache Drums, enfant, et 40 ans plus tard, voici que je revisionne cette antiquité westernienne.La première particularité de ce film est qu'il fut réalisé par un metteur en scène argentin, Hugo Frégonèse, qui avait étudié aux USA, et qui illustrait le cosmopolitisme des studios américains, qui n'hésitaient pas à faire travailler les meilleurs réalisateurs mondiaux, je pense notamment aux allemands comme Siodmak ou Lang, qui avaient fui le nazisme.

L'action du film se passe au Nouveau-Mexique, dans un pueblo écrasé sous le soleil où vit une petite communauté surveillée par le sévère révérend Griffin, interprété par Arthur Shields, et gérée par Joe Madden, le maire, joué par Willard Parker.

 


                                (Arthur Shields et Willard Parker)

Dans cette bourgade, un certain Sam Leeds, interprété par Stephen Mcnally, brouille l'ordre social, cow-boy sans attache et as de la gâchette qui après un duel gagné s'est attiré l'ire de la communauté et du maire, Joe Madden, qui le bannit du village.

 


                 (Williard Parker et Stephen Mcnally)

Mais l'édile local a une motivation secrète pour virer Leeds. Les deux hommes font la cour à la jolie Sally, interprétée par Coleen Gray,


 

qui a tendance à préférer ce mauvais garçon de Sam au gentil maire Joe.

 


 

Expulser Sam Leeds avait donc un double avantage, celui de se débarrasser d'un électron libre dangereux pour la cohésion du groupe et d'un concurrent pour séduire la jolie donzelle. Le cow-boy s'en alla donc, mais tomba, par hasard, sur un convoi de filles de petites vertus attaqué et détruit par les Apaches. Le pauvre Jehu, compagnon d'infortune,

 


 

joué par Clarence Muse, premier acteur noir à interpréter des rôles de premier plan, dans son dernier souffle, avertit Sam Leeds du bellicisme des Mescaleros. Le sang du cow-boy ne fit qu'un tour, il fallait prévenir le village de l'imminence du danger, ce qu'il fit. Le retour du banni ne fut pas très heureux, mais le "joli coeur" se rabibocha avec le sévère révérend, qu'il sauva de la fureur des Indiens,

 


 

en faisant de lui un allié précieux,

 


 

pour s'imposer à son rival de maire.

Retranchés dans l'Eglise encerclée par les Mescaleros, les deux rivaux vont s'unir pour parer au danger, oubliant leur rivalité amoureuse.

 


 

Et, à la fin, c'est la cavalerie qui va sauver tout le monde, comme dans tout bon western de l'époque !

 


 

Ce western de série B vaut surtout par cette rivalité amoureuse, qui oppose deux fortes têtes reléguant l'histoire des indiens au second plan. Les Mescaleros, ici, ne sont qu'un prétexte pour exacerber le dilemme entre les deux rivaux. Faut-il qu'ils se battent pour la coeur de la jolie Sally ou qu'ils s'unissent contre les indiens ? La raison, ici, aura le dessus sur les émotions, et l'union sacrée sera faite face au danger !

Un bon petit western qui m'a fait connaît la très belle Coleen Gray et l'acteur afro-américain, Clarence Muse.

 


 


19/03/2017
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